dimanche 14 juin 2015
Le Quai de la mort
C'est la première fois que je m'apprête à lâcher un coup de gueule sur ce blog. Pourtant il y a beaucoup de choses qui m'énervent chaque jour comme les personnes jugeant un style ou une façon de vivre ou encore les meurtriers du pont des Arts.
Cette fin de semaine était l'occasion de fêter à Paris, les 30 ans de Jordan. Mais je reviendrai sur l'histoire de la marque et ce week-end magnifique dans le prochain article sur le Palais 23.
En attendant, le Quai 54 s'est déroulé le Samedi 13 et Dimanche 14, de 10h à 22h avec au programme des super matchs, concours de Dunk et j'en passe...
En tant que fan de basket, j'étais dans l'obligation d'assister à ce rendez-vous.
Prévoyant le monde et les grandes queues, mes potes et moi-même avons eu la brillante idée de se lever très tôt (4h30) pour rejoindre la place de la Concorde à 6h. On a bien sûr eu la surprise de voir que tout le monde avait pensé à la même chose.
Résultat, plus d'un millier de personnes devant nous et encore une tonne arrivant derrière. Pour nous encadrer? 4 "vigiles" et deux rangées de barrières.
L'idiot d'organisateur n'a pas pensé au fait qu'au bout d'une petite heure, tout le monde a commencé à se bousculer pour finir tassé au point de plus ne pouvoir bouger ses propres mains (pour la petite histoire j'étais à la limite d'avoir ma main sur le cul du sosie des Rae Sremmurd).
C'est là qu'ont commencé à apparaître les premiers malaises, des gens s'évanouissaient en plein milieu de la foule, des parents accompagnés de leurs enfants criaient de rage, des enfants vomissaient, d'autres sont tombés par terre et se sont fait marcher dessus, une petite fille s'est même fait une fracture ouverte en se faisant marcher dessus.
La suite est à peu près semblable, 100 personnes sont rentrées alors que nous (les non-VIP) avons dû patienter dehors aussi serrés qu'une demi-heure avant.
Au final pour quoi? Se faire virer par des vigiles (enfin présents) et des flics pas fichus de prévoir un événement aussi important.
Des gens giflés, poussés, et mis à la porte, c'est au final ce que je retiens de ce Quai 54.
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